Interview Dr Barbier: laser une thérapie sous-utilisée en kinésithérapie humaine
Dr JOëL BARBIER
Le laser, une thérapie sous-utilisée en kinésithérapie humaine
Kinésithérapeute diplômé en 1973, Joël Barbier exerce en libéral depuis 1976 et utilise beaucoup la physiothérapie. Dès 2010, quand il découvre et teste le premier K-laser 1200, il ne peut que constater son efficacité. Quelques mois après, il participe à la mise en place de la société K-laser France, devenant le premier formateur de la société. A partir de ce moment, il décide de spécialiser son cabinet dans le traitement de la douleur par la thérapie laser.
Joël Barbier a par ailleurs écrit plusieurs articles sur le laser dans des revues pour les kinésithérapeutes. Il intervient en démonstration sur les salons pour le compte de la société BBS Diffusion.
Intervention du 17 mars 2018 : La révolution de la thérapie laser est à venir
Il y a 30 ans, les appareils laser étaient de faible puissance et les traitements avaient peu ou pas d’effets concluants, discréditant aujourd’hui encore cette thérapie auprès des médecins et des kinésithérapeutes. A partir de 2009, une directive européenne autorise la vente de lasers plus puissants et K-Laser est lancé. C’est le début d’une nouvelle génération de lasers, très efficaces pour leur triple effet : anti-douleur, cicatrisant et anti-inflammatoire. Pourtant l’essor attendu ne se fait pas et l’accueil dans le médical et le paramédical est encore très mitigé, par manque d’information et de mobilisation des professionnels. Le développement de la pratique se fait progressivement, par le bouche à oreille essentiellement.
La thérapie laser sur l’humain : quelles pathologies traitées pour quels résultats ?
Dans 95 % des cas, les patients viennent voir un kinésithérapeute pour un problème de douleur. Or, aujourd’hui, l’enseignement des kinésithérapeutes ne leur donne ni les moyens, ni la bonne approche pour prendre en charge et résoudre la source de cette douleur. Joël Barbier milite pour l’utilisation de la thérapie laser car elle est soumise à très peu de contre-indications et est efficace sur la quasi-totalité des pathologies (douleurs réfractaires, tendinites, hernies discales, tendon d’Achille, etc.). Un constat qu’il retrouve chez les patients des vétérinaires avec même des effets plus rapides chez l’animal.
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