Interview Dr Guigardet : kinésithérapie dans la continuité de la thérapie laser
Dr VALERIE GUIGARDET
Vétérinaire et physiothérapeute
Diplômée de l’ENV de Lyon en 1994 et après 15 ans d’exercice en clientèle canine, le docteur Valérie Guigardet commence à développer la physiothérapie auprès de sa propre clientèle. Après avoir réalisé la formation CCRP, Canine rehabilitation certificate program de l’université du Tennessee, référence dans le domaine, pour conforter son choix de spécialisation, elle crée en 2013, dans l'Ain, l’une des premières structures françaises exclusivement dédiées à la physiothérapie et à la rééducation fonctionnelle: le centre Vétokinesis.
Consultations, soins et formations pratiques
Depuis, elle dirige le centre, gérant d'une part les consultations et les soins, d'autre part coordonnant des cycles de formations en physiothérapie qu’elle coordonne et co-anime. Ces formations intensives sont axées sur la pratique et le partage d’expérience entre les participants. Elles intègrent notamment une journée « prise en charge de la douleur » en collaboration avec Thierry Poitte.
Valérie Guigardet est membre de l’IAVRPT (International association for veterinary rehabilitation and physical therapy) elle est également cofondatrice de l’association Bien-être et équilibre animal (ABEA).
Le sujet d'intervention du 17 mars 2018 : Le vétérinaire comme coach ou quand l’acte thérapeutique s’inscrit dans une approche globale de soin
Actuellement, la pratique vétérinaire se contente souvent d'utiliser une seule thérapie, un peu comme on utiliserait une baguette magique pour faire disparaître le mal ! Pourtant, ceux qui souhaitent amener l'animal vers un retour à des conditions de vie « normales », savent que cette attitude n'est pas satisfaisante. Il est plus approprié de considérer le traitement médical comme l’une des premières étapes d’une approche globale. L’acte thérapeutique du laser par exemple va se poursuivre par un accompagnement du patient vers une reprise d’activité quotidienne, progressive et encadrée.
L’idée est donc de mettre en place un suivi de l’animal, un véritable coaching, qui doit bien sûr être adapté aux moyens de la clinique. Cela peut passer par de petits exercices de kinésithérapie réalisés à la clinique, puis reproduits à la maison et en milieu extérieur, jusqu’à un parcours de soin avec les équipements motorisés de la clinique (hydrothérapie, tapis, etc.). Le vétérinaire peut ainsi devenir un véritable coach du propriétaire, en le guidant dans les activités à faire ou en l'alertant sur ce qu'il ne faut pas faire pour préserver la santé de l’animal.
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