TÉMOIGNAGE | Intérêt du nouveau K-laser Performance 30 - Dr Thierry Poitte
Dr Thierry Poitte
DVM - DIU Douleur
CES Traumatologie et Chirurgie Ostéo-articulaire
Fondateur du Réseau CAPdouleur
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis praticien installé depuis plus de 30 ans dans les 2 cliniques vétérinaires de l’Ile de Ré.
J’ai un intérêt pour la chirurgie avec un CES de Chirurgie Ostéo-Articulaire et pour la prise en charge de la douleur avec un DIU de Prise en charge de la douleur à la faculté de médecine de Rennes.
Depuis 15 ans, j’ai développé une expertise dans le domaine de la douleur avec la rédaction d’une soixantaine d’articles, l’animation de plus de 450 conférences et la création du réseau CAPdouleur, qui réunit plus de 470 cabinets, cliniques ou CHV vétérinaires soit 1650 vétérinaires soucieux de progresser dans la prise en charge actualisée de la douleur.
Quel est l’objectif de ce réseau ?
Le but de notre Réseau est de créer un maillage scientifique pour d’une part récolter, interpréter et partager les datas issues de nos web applications évaluatives de la douleur et d’autre part multiplier à grande échelle les observations cliniques pour compléter utilement les données de l’Evidence Based Medicine.
Les 3 valeurs constituantes de ce Réseau sont :
1° L’échange au sens du partage des connaissances grâce à notre organisme de formation et grâce à la transversalité avec les sociétés savantes de médecine humaine.
2° L’organisation au sens de structurer la prise en charge de la douleur par l’offre de Consultations CAPdouleur et la création d’Unités Vétérinaires d’Évaluation et de Traitement de la Douleur.
3° L’innovation au sens de l’offre d’outils originaux tels le wiki analgésie, les web applications évaluatives et les process requis pour fonder l’alliance thérapeutique, clé de l’observance de la prise en charge des douleurs chroniques.
L’interdisciplinarité est d’autant plus importante que dans le domaine de la douleur, il devient clair qu’il faut non seulement une approche multimodale mais aussi pluridisciplinaire pour conjuguer l’approche pharmacologique avec les biothérapies et les méthodes non pharmacologiques comme la physiothérapie.
La clef de cette démarche, c’est qu’il faut absolument individualiser les traitements car, chaque animal comme l’homme d’ailleurs, a ses propres douleurs, façonnées par la génétique, le vécu et un environnement émotionnel et cognitif influent.
De plus, la douleur est aussi multimorphe, c’est-à-dire littéralement qu’elle change de forme en permanence. Non seulement en fonction de l’évolution défavorable de la progression de la maladie dégénérative comme l’arthrose mais aussi heureusement favorablement grâce au projet thérapeutique.
Ce qui implique deux choses :
Il faut non seulement conjuguer ces différentes approches mais aussi pouvoir inscrire l’animal douloureux dans un parcours de suivi : Une évaluation partagée avec le propriétaire grâce à la médecine narrative et l’utilisation d’outils digitaux est la première étape d’une Alliance thérapeutique dans laquelle des objectifs réalistes de qualité de vie sont définis. La codécision du projet thérapeutique conduit à une observance remarquable qui peut être particulièrement renforcée par exemple par des séances mensuelles de physiothérapie K-laser.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi l’observance du K-laser est un avantage ?
Dans nos cliniques et dans le réseau CAPdouleur, nous constatons que la thérapie laser développe une observance remarquable, marquée par une fréquence élevée de traitement dans la durée. C’est un avantage considérable de voir l’animal aussi régulièrement, ce qui nous permet donc d’adapter en permanence le traitement. Le K-laser a donc le double avantage d’apporter une véritable innovation sur une approche non pharmacologique avec des résultats qui sont très nets surtout quand l’arthrose est associée à des contractures musculaires : coxarthrose, mal-articulation lombosacrée, spondylose …
Le second avantage est de s’intéresser à cette composante musculaire associée aux douleurs arthrosiques en cherchant à soulager les zones de tension et les trigger points.
Cet accompagnement durable renforce l’efficacité de l’éducation thérapeutique pour la transmission de compétences évaluatives et de soins.
Quels sont vos besoins pour assurer cet accompagnement ?
Pour cela, il faut à notre disposition des appareils fiables comme le K-laser Performance 30 distribué par Mikan, avec une qualité de fabrication italienne reconnue et une garantie de 10 ans sur les diodes.
Il faut aussi un accompagnement indispensable de la part du fabricant et du distributeur parce que la formation est indispensable pour acquérir les bonnes procédures.
Il faut tenir compte de l’évolution des technologies et grâce à K-laser, nous avons la chance d’avoir une gamme qui se renouvelle et qui profite des derniers progrès technologiques liés à la fabrication des diodes, à la connaissance des protocoles de traitement que ce soit pour les chats, les chiens, les chevaux et les nac.
L’innovation passe aussi par l’accompagnement qui n’est pas de type « one shot ». On a donc un parcours de formation qui s’adresse aussi bien aux vétérinaires mais aussi aux ASV : La formation de nos ASV est intéressante pour argumenter la pertinence, faciliter le recrutement et améliorer l’observance.
Une autre innovation est que le K-laser ne se place pas comme une alternative mais bien comme une méthode complémentaire. Elle s’inscrit dans un projet thérapeutique à la fois multidisciplinaire et individualisé, profitant des dernières connaissances à propos de la physiopathologie de la douleur. La formation laser doit s’accompagner d’une actualisation de la prise en charge de la douleur pour justifier la pertinence de l’indication et lui donner une forte valeur perçue : prétendre que le laser sert à toutes les indications, c’est entacher la crédibilité de ses propriétés thérapeutiques.
L’avantage est qu’à l’intérieur de la physiothérapie, il y a la complémentarité des autres moyens comme l’hydrothérapie, l’électrothérapie, la cryothérapie, la magnétothérapie mais aussi l’ergothérapie, les orthèses pour faciliter la réadaptation des articulations douloureuses. Il faut donc présenter la thérapie K-laser, certes comme une innovation technique mais aussi dans l’accompagnement de la profession vétérinaire sur une approche pluridisciplinaire globale pour corriger le mal-être associé aux douleurs chroniques.
Quelles sont les indications que vous traitez ?
Les pathologies douloureuses et inflammatoires chroniques dont l’arthrose du chien et du chat, les tendinites, les plaies, l’accompagnement des syndromes parétiques et la rééducation fonctionnelle post chirurgicale. Les indications futures seront la chirurgie laser déjà développée sur le K-laser Performance 30 et en cours de commercialisation par Mikan.
Quelles ont été vos motivations K-laser performance 30?
Le fait de pouvoir moduler les effets pendant les séances avec les nouveaux protocoles de « thérapie laser dynamique ». On peut rapidement et aisément adapter un protocole pour chaque patient en modifiant les 8 effets thérapeutiques du laser.
De plus, sa puissance moyenne de 20W permet de traiter rapidement les grandes races de chien ou travailler plus efficacement sur des grandes zones impliquant par exemple de larges groupes musculaires comme pour l’arthrose. Et bien entendu la sécurité grâce à la pièce à main équipée d’un capteur de vitesse pour éviter tout dommage avec de telles puissances.
A qui recommanderiez-vous le K-laser Performance 30?
Je dirais que le K-laser Performance 30 peut être recommandé pour les vétérinaires expérimentés qui souhaitent mieux exploiter leur appareil mais aussi aux vétérinaires désireux de profiter des possibilités chirurgicales. J’encourage les praticiens à s’intéresser à cette technique en privilégiant un matériel de qualité, une assistance technique reconnue et une formation continue actualisée.
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