Cas clinique thérapie K-Laser : gestion d'une podagre sur un vautour africain
Présenté par les DV M.Probst & DV C.Danière - Zoo de la Boissière du Doré
Anamnèse
Patient
Femelle Vautour africain (Gyps) âgée de 10 ans
Pathologie
Podagre au niveau des deux membres pelviens, clou présent au pied gauche
Commémoratifs
Jean-Louis développe un podagre bilatéral depuis plus de 8 ans. Ses podagres présentent une évolution chronique et ont régulièrement été pris en charge à l’aide de bandages et/ou de chirurgies de débridement lorsque cela s’avère nécessaire, en moyenne une fois par an.
La dernière chirurgie date du 26/12/2022.
Les podagres ont depuis été pris en charge régulièrement par des bandages, au besoin selon le gonflement des pieds.
Nous avons initié un traitement avec le dispositif K-laser® Cube VET à partir de mi-septembre pour une durée de 3 semaines.
Traitement
Nous avons sélectionné dans un premier temps un programme de cicatrisation de plaies. Un total de 10 traitements avec le K-laser® Cube VET sur la plaie ont été effectués. Dans un premier temps, le traitement a été réalisé tous les jours pendant 4 jours puis 3 fois par semaine pendant 2 semaines.
On observe une cicatrisation de la plaie du clou central, mais aussi un rapide développement des papilles sur les zones auparavant lisses.
Discussion
Le « podagre » désigne une affection du pied à composante inflammatoire et/ou infectieuse.
Il se caractérise en plusieurs stades. Le premier grade, subclinique, peut-être très discret et ne correspond généralement qu’à un discret effacement des papilles. Le grade 2, modéré, est caractérisé par un gonflement localisé du pied concerné, une chaleur ainsi que parfois une rougeur et une boiterie. Les grades suivants, sévères, se distinguent par l’apparition d’un gonflement très marqué, une ulcération de la peau (clou central). Dans les cas les plus avancés, des modifications irréversibles de l’articulation peuvent avoir lieu.
Selon le stade, la prise en charge varie. Elle va d’une simple modification de l’environnement à une chirurgie de débridement, en passant par un bandage épais des pieds permettant la modification des appuis, et l’utilisation d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires.
La prévention est un élément majeur de la gestion des podagres. Les principaux facteurs de risque incluent une mauvaise hygiène de l’environnement, des perchoirs de taille et de matériaux inadaptés, des carences nutritionnelles (vitamine A), un surpoids, une modification d’appui. Il y aurait probablement aussi une composante génétique.
Le podagre est une affection particulièrement chronique. Il est malheureusement très compliqué de s’en débarrasser lorsqu’un individu en est atteint. La prise en compte de l’ensemble des facteurs de risque et la pluralité des traitements mis en place vise à stabiliser la pathologie. L’ajout de thérapies telles que le K laser offre de nouvelles perspectives. La possibilité de réaliser des séances non douloureuses, non invasives, à fréquence raisonnable comme le permet la K-Laser garantit un confort à l’animal tout en maîtrisant l’évolution du podagre grâce à l’action anti-inflammatoire et antibactérienne du laser. Elle permet aussi d’augmenter la microcirculation et de stimuler les fibroblastes.
Dans ce cas, nous observons en particulier l’efficacité sur la réapparition des papilles.
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